Les archives en Belgique: généralités

Mariage de Paul Weil et de Marguerite Lanzenberg en 1900. (© Collection MJB)

Étant donné qu’en Belgique, l’Eglise et l’Etat sont juridiquement séparés, les registres de naissances, de décès et de mariage juifs sont confondus avec ceux du reste de la population. Dans une large mesure, la recherche généalogique juive en Belgique depuis 1830 ne diffère pas de la recherche pour le reste de la population, compte non tenu de certaines ressources généalogiques juives supplémentaires.

Le site des Archives de l’État [https://search.arch.be/fr] fournit de bonnes informations de base sur la façon dont fonctionne le système d’archivage en Belgique.
La Belgique dispose de quatre ressources civiles de base pour la recherche généalogique: les archives de l’État, les archives provinciales, les archives des villes et les registres civils des villes.

Les naissances, les mariages et les décès de 1811 jusqu’en 1920 peuvent être consultés sur microfilm aux Archives de l’État.
Chacune des neuf provinces belges dispose d’une salle de lecture au sein de ses Archives provinciales. Ces bureaux sont généralement ouverts en semaine de de 08h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h30. Les documents qui y sont conservés ont été microfilmés par les Mormons (The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints) et peuvent être commandés par l’intermédiaire de leurs Centres d’Histoire familiale dans le monde entier. Les documents originaux sont conservés dans les communes où leur accès est accordé au cas par cas, généralement en fonction de l’état physique des documents. Les dossiers originaux qui ont été microfilmés sont parfois disponibles sur place mais pas toujours.

Les dossiers de moins de 100 ans sont conservés dans les Bureaux d’Enregistrement des Services de l’Etat civil et de la Population. Ces bureaux des communes conservent les registres de naissances et de mariages civils ainsi que les registres de décès de tous les résidents en Belgique, tant pour les citoyens belges que pour les étrangers.

Même dans le cas où un Juif belge est enterré dans un cimetière aux Pays-Bas, un certificat de décès sera déposé dans sa ville de résidence. Tous les décès doivent être certifiés par un médecin qui atteste de la cause du décès. Les certificats de décès n’enregistrent pas le lieu où le défunt a été inhumé ou incinéré. Si le défunt est mort ailleurs que dans son lieu de résidence habituel, l’acte de décès sera transféré à la commune de résidence.

Pour connaître le lieu où une personne juive a été inhumée, il est nécessaire de vérifier cette information auprès de la communauté israélite locale ou de la «Fondation d’inhumation Frechie», une société funéraire privée qui enterre principalement les Juifs néerlandophones habitant à Anvers.

La loi fédérale sur la protection des données personnelles interdit la recherche dans les dossiers portant sur des «événements» démographiques datant de moins de 100 ans, sauf dans deux cas: lorsqu’une personne souhaite avoir accès à ses propres données personnelles, lorsque ces informations sont nécessaires pour prouver une descendance, ou pour toute autre raison légale. Dans ces cas, on peut demander l’autorisation de consulter des dossiers des données personnelles en adressant la demande au Tribunal de première instance de chaque ville. Les coûts de ces démarches administratives seront à charge de la personne qui introduit la demande.

Toute personne constatant une erreur ou une omission est priée de bien vouloir contacter l’éditeur responsable pour qu’il fasse la modification dans les meilleurs délais.

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